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S’installer chez les Reds et en Bleu, Ekitike face à un double défi

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S’installer chez les Reds et en Bleu, Ekitike face à un double défi

Auteur d’un début de saison fracassant avec Liverpool et sélectionné pour la première fois en équipe de France, Hugo Ekitike doit conserver sa place au sein de l’attaque des Reds, malgré l’arrivée du Suédois Alexander Isak, et prouver à Didier Deschamps qu’il peut s’imposer chez les Bleus, dans l’optique du Mondial 2026. L’avant-centre de 23 ans a-t-il les ressources pour y arriver ? Eléments de réponse dans ce premier Big five de la saison. Un podcast présenté par Marie-Amélie Motte, avec Dave Appadoo, Cédric Chapuis et Ad...

Transcription

6526 Words, 37244 Characters

Bonjour à toutes, bonjour à tous, bienvenue dans Big Five, le podcast de l'équipe consacré au football européen. Je suis très heureuse de vous retrouver pour cette septième saison avec les journalistes de l'équipe et de France Football. Nous allons continuer à vous raconter les plus belles histoires des cinq grands championnats, à vous faire vibrer au rythme de la Ligue des champions, à vous donner des clés pour analyser ce qu'il se passe sur le terrain. Cette saison se terminera évidemment avec la Coupe du Monde et le joueur dont on va parler aujourd'hui rêve sans doute de faire partie du Voyage avec les Bleus, Hugo Equitiqué, tout juste sélectionné par Didier Deschamps, l'une des recrues phares de Liverpool cet été. L'attaquant a réussi ses débuts avec les Reds, lui qui a marqué les esprits la saison dernière à Francfort. Véritable avant-centre, à l'aise dans les petits espaces comme dans les airs, Equitiqué se trouve face à un immense défi, s'imposer au sein de l'effectif XXL de Liverpool, qui l'a fait venir pour 90 millions d'euros, mais qui vient d'en débourser 145 pour recruter l'attaquant suédois Alexander Isak. Le jeune français possède-t-il toutes les qualités pour gagner sa place de titulaire ? En quoi son profil convient-il à Arne Slott ? Et que peut-il apporter à l'équipe de France ? C'est ce qu'on va voir dans cet épisode de rentrée avec Dave Apadou de France Football. Salut Dave ! Hello Marie, welcome back ! Merci ! Un autre habitué de Big Five nous accompagne, Cédric Chapuis, salut Cédric ! Salut tout le monde et re-bienvenue Marie ! Et puis une nouvelle tête aujourd'hui dans Big Five, Adrien Grange de la rédaction de l'équipe. Salut Adrien ! Salut Marie, ravie de faire mes débuts ! Bienvenue ! Vous avez le casting et le menu, maintenant on peut commencer ! Il est devenu cet été le sixième joueur français le plus cher de l'histoire, Hugo Ekitikeh, 23 ans, en attaque conformée à Reims, passé par le PSG, arrivé à Francfort en janvier 2024 et donc recruté cet été par Liverpool pour 90 millions d'euros. Il n'est pas très très connu ici en France et pourtant il était suivi par les Reds depuis plusieurs mois à la faveur de sa saison réussie avec l'Eintracht Francfort, troisième de Bundesliga, 22 buts et 12 passes décisives pour cet avance-centre d'1m90. Des statistiques qui lui ont aussi permis d'être repéré par Didier Deschamps et pour les prochains matchs des Bleus, on y reviendra à la fin de cet épisode. Dave, pourquoi le champion d'Angleterre en titre avait besoin de recruter Hugo Ekitikeh ? Ils avaient besoin de recruter Hugo Ekitikeh parce que l'an passé, tout ce qui était scoring, tout ce qui était dernier geste décisif tenait principalement, parfois quasi exclusivement sur les épaules de Moussala et qu'il fallait résoudre un petit peu cette question du 9, d'autant qu'il y a eu évidemment la disparition tragique de Diogo Jota et les insuffisances par ailleurs de Darwin Nunez qui mettait du cœur à l'ouvrage mais manquait de justesse pour ce niveau d'exigence et donc il fallait un petit peu garnir ce secteur offensif avec un joueur qui soit davantage connecté techniquement au reste du jeu, ce qui manquait un tout petit peu dans l'effectif des Reds où, je le répète, beaucoup de cette création de ce scoring passait par Moussala et donc Ekitikeh, par son volume, par sa justesse, par sa capacité, et on va en parler, à se connecter aux autres, à tisser des liens de jeu, à aller dans les zones où il faut, présentait plusieurs atouts dans son jeu pour remplir parfaitement ce rôle, surtout que pendant très longtemps, le dossier Alexandre Isaac a bloqué du côté de Liverpool et, on va dire, pour plein de raisons, le joueur qui lui ressemble le plus ou en tout cas qui présente presque autant d'atouts, après, à quel niveau, on va voir, c'était Hugo Ekitikeh qui en plus arrive plein badin avec sa saison formidable en Allemagne. Rappelons que l'effectif de Liverpool est quand même bien fourni en attaque avec Moussala, il y a aussi Kodiakpo, le jeune Rio N'Goumoua, Frederico Chiesa et puis Alexandre Isaac évidemment, dont on parlera un peu plus tard. En quoi les qualités d'avant-centre d'Hugo Ekitikeh conviennent particulièrement bien à Arne Slott, Adrien ? Il veut installer un 4-2-3-1 à Liverpool et il a besoin d'un avant-centre qui puisse un peu plus créer que Nunez ou même que Jota, il a vraiment les qualités pour ça, Hugo Ekitikeh. Il aime bien descendre, ça c'est quelque chose qu'il avait déjà à Reims, de vraiment descendre dans le cœur du jeu parce qu'il a les qualités pour. On le voit d'ailleurs sur son but contre Bornemouth, en fait, il descend très bas, il s'appuie sur Magma Callister, il fait sa course, Wirth il est déjà en pointe et après, bon, sur la conclusion, Ekitikeh est un peu chanceux parce qu'il tente un petit pont, il a un compte favorable et puis il peut partir ajuster le gardien de Bornemouth. Mais voilà, sur ce but-là, par exemple, il va vraiment chercher bas et c'est quelque chose que je pense que Slott veut utiliser. C'est un joueur qui sait faire beaucoup de choses qui ne sont pas forcément en rapport avec son allure. On a l'impression que c'est un joueur fragile parce qu'il est un peu élancé, il fait 1m91 mais il est très fin. Mais c'est un joueur qui a toujours su jouer en appui, alors avec des qualités, il y a un peu de déchet dans son jeu mais il sait le faire et il est très utile sur ce début de saison, dans ce registre-là notamment, même s'il n'est pas faux, on a l'impression qu'il peut faire peut-être mieux sur son début de carrière, en tout cas sur ce jeu d'eau au but. Mais sur le début de saison, il est vraiment très utile dans ce registre-là, notamment parce que c'est un Liverpool qui se cherche encore, on va peut-être développer un petit peu après, mais il a su faire simple et efficace jusque-là et c'est vraiment ce qu'on lui demandait dans ce mois d'août. Il l'a dit et répété, son modèle c'est Karim Benzema, est-ce qu'il y a un peu de Benzema chez Iquitique ? Il y a peut-être moins de finesse technique mais là aussi il ne faut pas aller dans le cliché par rapport à son allure, c'est un joueur qui est très fin techniquement, Iquitique. Il peut faire des enchaînements, surtout avec Francforme, on le voyait déjà un petit peu avec Reims, moins vu avec le PSG pour tout un tas de raisons, mais c'est un joueur qui a aussi cette finesse technique-là de pouvoir s'allier aux autres. Comme il est en plus très mobile, il peut vraiment être utile dans plusieurs styles de jeux et c'est peut-être ça aussi que recherchait Liverpool, c'est d'avoir un avant-centre. Alors on verra avec l'arrivée d'Isaac quel sera son temps de jeu et son impact sur toute la saison, mais d'avoir un avant-centre qui sait faire plusieurs choses et notamment par rapport à la présence de Virtus, Virtus c'est un joueur qui est ultra mobile et d'avoir un joueur comme Iquitique qui peut aussi être complémentaire dans ces déplacements-là, c'est quelque chose que Liverpool recherchait forcément cet été. Ils en avaient fait l'une de leurs priorités pour le Mercato ? Oui, bien sûr, il est suivi depuis longtemps, déjà il avait une cote en Angleterre depuis très longtemps, même depuis les années à Reims, parce que ce profil, ce morphotype qui correspond à la nouvelle idée qu'a la première ligue de son jeu, c'est-à-dire qu'on est moins sur des target men qu'on vise, on est beaucoup plus sur un jeu très très mobile, une espèce de football liquide comme ça, et lui, vous parliez tout à l'heure de la comparaison avec Karim Benzema, je trouve ça super intéressant, parce que Karim Benzema c'est une espèce de nec plus ultra de la continuité de jeu, c'est-à-dire que c'est quelque chose d'ailleurs qu'on n'a pas suffisamment quantifié, parce qu'au niveau statistique il faut aller vraiment dans des stats avancées pour mesurer ça, et parfois on a eu l'impression que des saisons où Karim Benzema avait un rendement statistique, allez disons relatif par rapport surtout au monstre qui était à côté de lui, parfois on a sous-estimé, quand je dis on, c'est un on collectif évidemment, on va dire l'environnement du foot a sous-estimé un petit peu cette capacité qu'il avait à donner de la continuité au jeu par des petites choses à peine visibles, c'est-à-dire la petite touche de balle juste, le petit contrôle qui fait que l'action ne meurt pas, sa façon de rester en équilibre, donc lui c'est une espèce de modèle absolu là-dedans. Hugo Iquitique, évidemment, il ne peut pas avoir ce niveau de justesse, en tout cas pas à ce point-là de cette carrière, par contre il a des choses où peut-être Benzema, en tout cas au même âge, n'avait pas cette façon dos au but de s'enrouler autour de son défenseur. Ça à Reims il l'avait, c'était une façon terrible de pouvoir l'utiliser, cette espèce de bouillonnement qu'il a dans son activité, parce qu'on a l'impression qu'il est toujours animé mais suranimé, tout est fait à très haute intensité, le moindre déplacement, le moindre décochage, il n'y a pas un moment où on a l'impression qu'il est entre footing et marche à pied. Et donc là-dessus, il propose évidemment beaucoup de choses qui peuvent intéresser la première ligne, parce que comme il fait tout à très haute intensité, évidemment, c'est la définition parfaite de l'APL. Je rappelle que si nos auditeurs ont besoin d'un petit cours de rattrapage sur le parcours d'Iquitique et son éclosion ensuite en Bundesliga, je les renvoie à l'épisode consacré à Francfort enregistré par Baptiste Binet le 24 juillet dernier, vous vouliez résulter quelque chose ? Là où ils sont vraiment différents, c'est que Benzema se définissait lui-même comme un 9 qui pensait comme un 10, là où Iquitique est vraiment un attaquant pur, mais il a cette mobilité, cette finesse technique qui lui permet de faire beaucoup de choses, en fait, pas seulement d'être à la finition. Et là, évidemment, quand on parle de ce registre-là, Benzema, c'est un petit peu l'exemple absolu récemment. On va parler gros sous, un petit peu, c'est rare en Angleterre, est-ce que tu as été surpris de voir que Liverpool puisse débourser 90 millions d'euros pour Iquitique ? Pour Iquitique, oui, sans doute, surtout qu'à ce moment-là, tout le monde pensait qu'Iquitique était la solution de repli parce que le dossier Isaac était en train de partir à volo, on va dire. En fait, pas du tout. Quand on lit maintenant les articles des médias anglais, ils voulaient faire les deux, Iquitique et Isaac, parce qu'il y avait donc ce renouvellement de l'attaque que Dave a évoqué. Il y avait Darwin Nunez qui, clairement, ne répondait pas aux attentes. Ça faisait déjà trois saisons qu'il était là et puis, pas assez décisif et puis un comportement un peu erratique aussi quand même. Et puis, il y avait aussi Diogo Jota. Diogo Jota, avant cette terrible nouvelle de sa mort, c'est que Diogo Jota, très souvent blessé, il pensait aussi à le vendre. Et donc, en fait, clairement, Isaac et Iquitique, ils voulaient le faire. Ce qui est étonnant avec Liverpool, c'est qu'ils nous ont habitués à vraiment pas tant dépenser que ça par rapport aux autres écuries anglaises, on va dire. Mais là, il y avait plein de paramètres qui pouvaient leur permettre du coup de partir à l'assaut sur ce mercato là parce qu'ils ont gagné quand même 200 millions d'euros pour le titre qu'ils ont remporté. Ils viennent de signer un nouvel accord avec Adidas pour leur maillot, ce qui va leur rapporter 70 millions d'euros par saison. Et puis, il y a les règles, le Fair Play Financier anglais, le PCR, qui sont les règles pour la durabilité, les profits, si on traduit ça un peu littéralement, qui, en gros, interdit plus de 120 millions d'euros de pertes sur trois ans. Avec Liverpool, qui avait seulement dépensé 35 millions d'euros pour Mamadou Hvili, le Ghana-Georgia, l'été dernier, 10 millions pour Chiesa, ils avaient une marge de manœuvre assez incroyable. Ils se sont permis. Grosse marge de manœuvre et besoin de renouvellement aussi. Oui, en fait, j'ai l'impression qu'ils anticipent un petit peu la fin d'un cycle, même s'il y a déjà eu des départs, notamment Trent Alexander-Arnold, mais la grande saga des Alisson, Van Dijk, Salah, et éventuellement Konaté, qui est en fin de contrat l'été prochain, qui est convoité notamment par le Réal. Tout ça, ça fait qu'il y avait un besoin de commencer à renouveler l'effectif et de beaucoup d'opportunités cet été. Un Frimpong, qui est un latéral droit, qui a explosé à Leverkusen. Est-ce que ce profil-là aurait été disponible dans un an ? Ce n'est pas sûr. Et en plus, Trent est parti, donc ça a accéléré le processus. Et pour Kerkès, c'est un joueur qui a fait une super saison avec Brandemousse, qui était très coté. Et s'il ne partait pas à Liverpool, il aurait pu être disponible l'été prochain sans doute. Donc, il y avait un besoin de commencer à enclencher une nouvelle histoire, malgré le titre. C'est ça qui peut paraître un petit peu étonnant, parce qu'ils viennent de gagner un titre et ils changent quatre ou cinq titulaires, mais ça répond à une stratégie globale en plus des revenus qui ont explosé, comme l'a dit Adrien, donc c'était l'été pour le faire. Ce qu'il faut bien préciser, et c'est un petit peu effectivement tout le paradoxe, c'est que l'équipe qui a gagné le championnat, c'est l'équipe de Klopp. C'est l'équipe que Klopp avait commencé à rebâtir l'après Fabinho, l'après Sadio Mané, Firmino, Henderson, tout ça. C'est cette équipe qui avait été amorcée par Klopp avec McAllister, Gravenberch, etc., qui en fait est arrivé au titre, slot sa force, c'est d'avoir optimisé ce que Klopp avait un peu commencé à rebâtir, notamment avec l'utilisation, le repositionnement de Gravenberch, qui pour moi est le coup de maître qu'il a réussi et qui a changé complètement la saison de Liverpool, au moins sur les six ou sept premiers mois, le temps de faire le break. On en avait parlé l'année dernière. Voilà, exactement. Mais effectivement, ils ont anticipé, parce que ça c'est quand même une des forces de la direction de Liverpool, c'est quand même d'avoir plusieurs fois des coups d'avance et d'anticiper et de ne pas attendre de se retrouver effectivement le bec dans l'eau pour commencer à s'inquiéter. Donc là, ils ont anticipé ce renouvellement pour essayer d'entamer un nouveau cycle, un nouveau cycle vertueux, très coûteux, c'est vrai, mais on l'a dit, on l'a bien expliqué, c'est que comme pendant un ou deux mercato, finalement, Liverpool n'avait quasiment pas dépensé, a beaucoup récolté grâce à son titre, grâce à ses différents partenariats. Et bien là, ils pouvaient mettre le paquet pour entamer ce nouveau cycle. Ils ont mis vraiment le paquet parce qu'ils viennent de boucler le mercato le plus cher de l'histoire, tout simplement. Près d'un demi milliard d'euros dépensés. C'est une pige de Cedric Chappie, ça, une demi-pige. A peine. Bon, revenons-en à Heikki Tiké plus précisément. On l'a dit, il a magnifiquement réussi ses débuts avec Liverpool, trois buts en trois matchs lors du Community Shield perdu contre Crystal Palace et puis aussi lors des victoires en championnat contre Bournemouth et Newcastle. Qu'est-ce que vous retenez en priorité de ses premières performances ? On va dire qu'il a été simple. Il y a trois différences majeures avec ses débuts au PSG qui pouvaient laisser craindre que ça pouvait encore être la marche un peu haute. Il a du temps de jeu puisqu'il n'avait pas du tout eu au PSG puisqu'il arrive l'été avant la Coupe du Monde où Neymar, Messi et Mbappé sont plein badin. Donc, il a eu quasiment quatre ans de jeu jusqu'à la Coupe du Monde. Il a du temps de jeu, il a la confiance aussi. Et il ne surjoue pas. C'est un truc qui lui avait sans doute beaucoup coûté au PSG. C'est qu'à vouloir prouver qu'il pouvait avoir sa place dans cet effectif de star, là, il ne surjoue vraiment pas. Il fait ce qu'on lui demande. Il n'a tiré que cinq fois en première ligue en trois matchs. Donc, il a mis ses buts et il est très efficace. Alors que l'année dernière, c'est fou parce que l'année dernière, c'était le joueur qui a le plus tiré en Bundesliga devant Harry Kane. C'est un joueur qui a tellement de confiance en lui. C'est un truc qui l'accompagne depuis ses débuts et qui parfois n'a plus le jeu du tour, mais qui l'a plutôt servi en début de carrière, notamment à Reims. Il veut tout, tout de suite. Mais là, je trouve qu'il est vraiment mature dans son approche de ses débuts avec Liverpool. Alors, c'est un échantillon très restreint. On a dit qu'il n'a tiré que cinq fois en trois matchs de première ligue. Donc, est-ce qu'il va continuer de marquer sur ce rythme-là ? Peut-être pas. Peut-être avec un temps de jeu restreint aussi. Mais il y a vraiment ce côté, je me lis aux autres. Je fais un jeu en appui dont mon équipe a besoin. Je fais les mouvements complémentaires de mes partenaires. Alors, même si le jeu offensif de Liverpool est loin d'être optimal jusqu'à présent, en fait, il amène ce truc où une petite occasion devient un but. Et finalement, ça embellit le début de saison de Liverpool parce qu'ils ont gagné trois matchs de championnat sans vraiment être totalement dominateur. Et en ayant, à mon intuition, quelques problèmes d'équilibre qui pourraient leur coûter un petit peu cher au fil de la saison, on verra. Mais en tout cas, les buts d'Ekitiki ont bien valorisé ça. Un peu plus de simplicité chez Ekitiki, c'est ce que tu as retenu aussi, Adrien ? Simplicité, il y a un truc qui me fait vraiment marrer, c'est quand il est dans la surface, il tente beaucoup de talonnades. Ça peut surprendre l'adversaire, etc. Mais limite, peut-être, il en fait des fois un peu trop. Mais oui, par exemple, contre Bornemouth, c'est lui qui est doigt à la cage, qui remet sur Gagpo qui marque le deuxième but, qui pique dans le centre pour aller marquer. Je pense qu'il va être très utile, en effet, parce qu'à Liverpool, on a quand même des alliés qui sont très prolifiques, que ce soit Gagpo, par rapport à Salah, beaucoup moins. Mais je pense qu'il sera très utile pour mettre en orbite ces deux-là qui vont beaucoup aider l'attaque de Liverpool. Et puis, on sent qu'il y a déjà, en tout cas, c'était particulièrement vrai dans la présaison. Là, ça reste un peu plus à confirmer. On a senti déjà dans les premiers temps une connexion avec Wirtz. Wirtz qui va devenir, évidemment, le joueur majeur de Liverpool. C'est le sens de l'histoire, c'est le sens des choses, c'est le sens de la venue de Florian Wirtz. Le truc, c'est que sur ses débuts en première ligue, Florian Wirtz souffre physiquement par rapport à l'impact de la première ligue, de la compacité des équipes, la protée des duels. Et pour l'instant, c'est lui qui est plutôt en dessous. Et voilà, on va dire que pour l'instant, ça nuit peut-être à leur connexion. Mais on sent qu'elle est déjà là. On sent, on a vu dans la présaison, leur déplacement. Je crois que c'est Cédric qui en parlait, que leur déplacement très, très, très libre, mais pas anarchique, mais libre en tout cas. On sent qu'il est critiqué, lui, il comprend ça. On sent qu'il se déplace exactement dans les bonnes zones et qu'il résout, ne serait-ce que par ses déplacements, ce jeu de remise. On parlait des talonnades. D'une manière générale, c'est quelqu'un de vraiment très, très, très fort en une touche. Il n'a pas peur de jouer en une touche, cette petite remise très animée, très sèche, très, très tranchante. On sent qu'il n'y joue pas la sécurité et que tout ça fait qu'il est plutôt dans le solfège de Florian Wirtz. Comment dire ? La relation, elle va peut-être prendre plus de temps avec Mossala, qui, lui, a peut-être une zone un peu plus définie. Il faut venir vers l'égyptien pour se connecter à lui, que lui aussi comprenne les déplacements. D'ailleurs, il en a parlé que pour l'instant, il ne savait pas si... Il a dit c'est encore nouveau. J'essaie de trouver la solution. Parfois, il dit qu'il veut le ballon dans les pieds et parfois, il le veut dans la profondeur. C'est ça, exactement. Donc, il faut qu'ils apprennent à se sentir, se flairer, comprendre les... Mais ça, c'est des automatismes et ça va venir avec la pratique. Des joueurs aussi forts ne peuvent pas ne pas se comprendre aussi longtemps. Mais j'ai entreaperçu, puisque j'avais suivi la pré-saison de Liverpool, alors évidemment, il n'y avait pas le même niveau d'intensité, pas le même niveau d'adversité. Mais en tout cas, avec Florian Wirtz, ça cliquait, ça tiltait et tu te dis, il y a quand même là quelque chose... C'est prometteur. Oui, il y a une base pour travailler bien. Encore une fois, c'est le mouvement un peu qui dicte ça. Et ce qui est marrant avec Salah, c'est que malgré tous les problèmes qu'avait Darwin Nunez, la connexion avec Salah était un truc un peu... Limite, ces deux-là se trouvaient super bien, alors que Darwin Nunez avait beaucoup de manques finalement globalement dans le jeu. Mais voilà, ça, c'est un truc qui n'arrivera ou pas, mais a priori, Equi-Ticket étant généreux dans ses déplacements, c'est vraiment un type de joueur qui peut se marier avec ce que fait Mo Salah, qui a besoin d'avoir ses zones, ses courses, sa façon de repiquer dans l'axe aussi. Et je pense qu'Equi-Ticket est arrivé à un moment de sa carrière où il comprend ça aussi. On l'a vu avec Wirtz, mais on va le voir aussi forcément avec Salah, avec Gagpo. Je trouve que le timing de sa place décisive pour Gagpo en début de saison est vraiment marquant parce qu'il sait ce que Gagpo va faire et il le donne dans le bon tempo. Et ça, c'est la preuve d'un gamin qui a grandi et qui sait ce qui l'entoure en fait. Bon, vous l'avez tous les trois dit, l'arrivée d'Alexandre Isaac risque d'assombrir un petit peu l'horizon d'Equi-Ticket. Pourquoi est-ce que Liverpool a voulu recruter ces deux avant-centres en même temps ? Vous avez commencé à y répondre, mais à quel point leurs profils sont très différents ? Ils ne sont pas radicalement différents. Si on parle de deux joueurs qui, en plus, ont des morphotypes, qui peuvent se rejoindre, qui ont... Oui, c'est deux grandes tiges. Oui, vous le dites mieux que moi, peut-être, mais par contre, je pense qu'ils n'ont pas tout à fait le même terrain d'expression. Je pense qu'Equi-Ticket est un joueur plus bouillonnant dans ses décrochages, peut venir plus bas, aime venir bas, aime venir faire ces touches qui ouvrent le jeu pour les partenaires. Je sens que peut-être en volume, peut-être il va être super. J'ai l'impression qu'Alexandre Isaac est peut-être plus déterminant dans ce qu'on appelle le dernier geste. Cette prise de balle, enchaînement, frappe. Attention, Equi-Ticket, il a montré qu'il avait beaucoup de répondants là-dessus. Je pense qu'Alexandre Isaac a quelque chose d'encore un peu plus naturel là-dessus, en tout cas, de plus abouti. Ils n'en sont pas non plus au même point de leur carrière. Alexandre Isaac a déjà plusieurs saisons de haut niveau à son actif. On va dire qu'Equi-Ticket, c'est plus naissant, mais par contre, il y a un paramètre et qu'il a aussi, parce que les dirigeants de Liverpool observent tout et analysent tout, il y a la fragilité d'Alexandre Isaac. C'est un joueur qui a beaucoup, beaucoup de blessures, même de petits pépins physiques, etc. C'est quand même pas quelqu'un qui vous dispense 50, 60 matchs dans l'année de manière fiable, absolue, avec toute son intégrité physique. Et ça, on est obligé aussi d'en tenir compte. Et effectivement, quand on se dit mais si Equi-Ticket, mettons, avait eu une absence, une blessure, une suspension ou quoi que ce soit, qui était l'autre option ? Ils n'en avaient pas. Ils n'en avaient pas. Donc là, ils en ont deux, dont un des deux peut éventuellement, de temps en temps, aller sur le côté. On a vu Isaac le faire par moment. J'ai déjà vu Equi-Ticket pouvoir évoluer sur un côté. Ce ne sera pas ça leur utilisation optimale, mais en plus, ils peuvent le faire. Je pense que ponctuellement, ils vont pouvoir jouer ensemble. Après, ce qui. Je pense qu'Isaac sera le neuf de référence parce que ce qui le différencie vraiment d'Equitique, alors encore une fois, sa carrière est dans une autre phase, il y a deux ans de plus et il a prouvé déjà à Newcastle son évolution. C'est vraiment sa façon de terminer les actions. Dans la surface, les enchaînements qu'il peut faire pour finir les actions, c'est vraiment du très, très haut niveau. Equitique n'en est vraiment pas encore là, c'est un autre style. Ce qui fait d'Isaac un avant-centre ultra-référencé dans le foot mondial, c'est sa manière de terminer les actions, sa finition est vraiment exceptionnelle. Le calme qu'il a pour finir ses actions dans la surface, c'est un truc qui le rend vraiment différent. Equitique est plus un attaquant un peu inclassable, on va dire, qui peut se mouvoir un peu sur les côtés, décrocher, on l'a beaucoup dit. Je ne suis pas sûr qu'Equitique, un jour, devienne un vrai attaquant de surface. Après, on a vu l'évolution de Doucement de Dembélé, donc toutes les évolutions sont possibles désormais. Il part de moins loin à la base. Oui, je pense que s'il y en a un qui doit ponctuellement aller sur un côté, ce sera sans doute Equitique. Est-ce que les deux peuvent être associés dans l'axe avec un Equitique qui décroche beaucoup et un Isaac qui pèse sur la défense dans la surface ? C'est possible, mais pour moi, ce sera vraiment ponctuel parce que je ne pense pas que ce soit la solution au problème d'équilibre que va avoir Liverpool cette saison. Mais du coup, est-ce que vous trouvez que le choix d'Equitique et de signer Liverpool était le plus judicieux ? Après avoir été en difficulté à Paris, avoir éclos à nouveau, on va dire, à Francfort, et là de signer dans un club où il n'est vraiment pas du tout garanti d'être titulaire. Alors, on l'a dit, il n'en est pas au même point de sa carrière. Je veux dire, il arrivait à Paris après quelques mois seulement, vraiment de bon niveau à Reims. Oui, bien sûr. Là aussi, c'était un petit peu précipité. Exactement, il est arrivé et on a dit dans un Paris galactique, avec des statues, avec des types, quand tu les sors à la 85e minute, t'as un gros plan où ils regardent l'entraîneur, mais quoi, tu me sors ? Oui, il n'a pas été accueilli de la meilleure manière. C'était injouable. D'ailleurs, assez vite, il s'est retrouvé isolé dans le groupe à l'époque. Peut-être que lui n'a pas tout fait bien, mais aussi peut-être par manque de maturité. Je veux dire, il faut l'appréhender. Je veux dire, Messi, Mbappé, Neymar, tout ça, c'est très, très compliqué à cet âge-là. Quand on a quelques mois à Reims, encore une fois, là, c'est différent. Liverpool est un club qui est structuré socialement, même différemment. L'accueil n'a pas été le même. Ses débuts n'ont pas été les mêmes. Il y a une espèce de confiance en lui. La presse l'adore, l'environnement de Liverpool l'adore pour une raison déjà toute bête. Et ça, ce qu'ils adorent, c'est cette façon qu'il a d'être à 1000%, d'être à 300%. Darwin Nunez était plutôt apprécié par le public, etc. Alors, il s'est arraché les cheveux quand il a raté la mancable. Mais globalement, c'est quelqu'un qui, parce qu'il ne trichait pas, parce qu'il était à 200%, était vraiment beaucoup aimé à Liverpool. Voilà, c'est juste que son rendement était insuffisant. Là-dessus, Eki Tiki a déjà marqué des points. Donc, pour moi, il ne s'est pas du tout trompé. Au contraire, ça l'a peut-être même mené déjà en équipe de France. Il y a un truc qui m'a marqué avec Eki Tiki, là, sur le... Darwin Nunez réussit deux premiers matchs incroyables, aussi, avec Liverpool, où il marque à chaque fois. Comme Yeltsin Schild, on se souvient. Il gagne son duel à distance avec Allende, tu as raison de le rappeler. Sauf que, le troisième match, il pète les plombs, il donne un coup de boule à Joachim Andersen. Et il est suspendu trois matchs. Le match de Liverpool-Newcastle, cette saison, sentait vraiment la poudre avec ce dossier Isaac. Et les joueurs, les magpies, ont vraiment voulu rentrer dans le... On a compris l'image. Voilà, on a compris l'image. Donc, ça a été un match assez tendu. Il y a une image qui m'a vraiment marqué, d'Eki Tiki qui se fait embrouiller par Joelinton, et tout le reste de l'équipe à un moment. Il garde un sang-froid incroyable, mais vraiment, il était au-dessus. Il rigole, il rigole. Et ça, je pense que ça peut être... Quand je parlais de comportement erratique de Darwin Nunez, je pense que ça, ça peut être aussi... C'est bien d'avoir de la passion d'en mettre, mais il y a aussi, des fois, un besoin de sang-froid. Et je pense que ça peut être une qualité du goéki Tiki. Après, il y a un truc vraiment qu'il faut savoir avec lui. Dans sa tête, c'est lui qui va jouer. Bien sûr, oui. Il commence à Reims. Il est invité à s'entraîner avec les pros. Ça dure trois jours. Il ne comprend pas pourquoi il n'est pas dans le groupe le week-end. Et il va s'en plaindre à l'entraîneur. C'est un joueur qui est persuadé d'avoir sa place, qu'il y a une confiance en lui inébranlable. Même après Paris, lui, c'est un joueur qui est persuadé de réussir. Et on peut comprendre, il a énormément de qualité. Mais dans sa tête, je suis sûr qu'il ne se dit pas, je vais être le remplaçant d'Isaac. Dans sa tête, ça n'existe pas. Justement, en prenant en compte les qualités de manager d'Arne Slott, de quelle façon, à votre avis, il va gérer cette situation entre Isaac et Kittiké dans les semaines à venir ? Il y a déjà beaucoup de matchs. Isaac va arriver là, il va falloir le remettre en forme parce qu'il n'a pas du tout joué avec Newcastle. Il a même séché la préparation. Il s'est entraîné seul à Saint-Sébastien. À quel moment il va être prêt à être titulaire avec Liverpool en première ligue avec des champions, ce n'est pas tout de suite. Donc il y aura déjà ce début de saison, si Kittiké continue de marquer et d'être performant, comme on l'a vu sur le début de saison. Ce sera Isaac d'aller gagner sa place. Voilà, c'est vrai. Et ensuite, il y a beaucoup de matchs. On a vu que Chiesa n'a pas été inscrit sur la liste Ligue des champions par Liverpool. Donc ça fait un concurrent en moins, même s'il part évidemment avec de l'avance sur lui. L'enchaînement des matchs va faire que de toute façon, Pierre Arne Slott a pas mal fait tourner quand même. Il a plutôt bien géré le style l'année dernière. Donc là dessus, il aura du temps de jeu. Évidemment, le plan à moyen terme, c'est que Isaac soit le neuf titulaire. J'imagine, mais Kittiké aura de la place. Oui, Liverpool qui a un calendrier plutôt abordable en première ligue d'ici fin septembre, avec des matchs contre Burnley, Everton et Crystal Palace et en Ligue des champions. En revanche, les Reds vont recevoir l'Atletico de Madrid, ce qui n'est jamais une mince affaire. Oui, juste, souvenez-vous que Liverpool a été sorti par le PSG en Ligue des champions pour notamment un motif qui a été identifié là-bas. Au-delà de la qualité des deux équipes et des prestations du PSG, c'était qu'au moment où Liverpool droppait un petit peu en termes de fraîcheur, etc. Paris montait carrément en puissance et ça, ça ne leur a pas échappé. Que peut-être ce manque de turnover, peut-être dans la première partie de saison, leur a peut-être coûté une seconde partie de saison du même tonneau parce qu'ils n'étaient clairement plus tout à fait dans les mêmes standards. Là, cet effectif qui est beaucoup plus copieux maintenant à Liverpool, il n'est pas pléthorique, mais en tout cas, il est copié, à peu près tous les postes sont doublés, notamment sur ce poste de neuf, là, dont on parle avec Yéki Tiké. Ça va faire qu'ils vont avoir du temps de jeu réparti. La question, c'est lequel des deux jouera les matchs vraiment à très haute importance, notamment en seconde partie de saison, un petit peu comme ça s'est fait pour Paris. Mais ça, c'est la compétition et le rendement qui va définir ça. Mais à la base, je ne pense pas qu'Yéki Tiké parte avec tant de retard que ça dans l'esprit de Arnaud Slutt par rapport à Alexandre Isaac. Ça, c'est important. Avant de terminer, un mot quand même sur l'équipe de France, qui va jouer deux matchs de qualification à la Coupe du Monde contre l'Ukraine et l'Islande les 5 et 9 septembre. Hugo Yéki Tiké a été appelé par Didier Deschamps pour la première fois en remplacement de Ryan Cherki, blessé pour plusieurs semaines. On parlait de ce qu'il pouvait et ce qu'il avait déjà apporté à Liverpool. Qu'est ce que ça pourrait donner chez les Bleus ? On va voir, parce que comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est un attaquant un peu inclassable. Donc, on n'a pas vu une grande complémentarité technique avec Kylian Mbappé sur les mois qu'ils ont passé ensemble au PSG. Est-ce que là, c'est un joueur quand même un petit peu différent, donc un contexte différent aussi ? Mbappé, là aussi, c'est un joueur différent. Donc, à voir, est-ce que je pense qu'il y aura peut-être une course avec Randall Colomwany qui sera à la Coupe du Monde ? Qui n'a pas été appelé lui pour ce rassemblement. Est-ce qu'il va suffisamment en faire avec Tottenham ? Et est-ce que les critiqués pourront en faire suffisamment avec Liverpool, qui est un club d'un standing supérieur ? Pour se faire une place, Colomwany a quand même l'avantage de pouvoir aussi évoluer plus facilement sur un côté. Mais je pense qu'il y a une course à faire avec Colomwany pour se faire une place dans les 23 Bleus pour la Coupe du Monde. Après, il y a vraiment une grosse concurrence. Il doit montrer qu'en fait, il est capable par son impact physique, son volume, ça, ce sont vraiment les logiciels de Colomwany. C'est-à-dire, indépendamment de son rendement statistique, il y a un peu ce minimum garanti qu'il donne à Didier Deschamps. Et Didier Deschamps aime bien ça, aime bien cette façon qu'il a de secouer. Il se trouve que les critiqués saient le faire aussi. Donc, il doit montrer à Didier Deschamps sur la durée. Évidemment, ce n'est pas là que tout va se jouer. Mais sur la durée, il doit montrer à Didier Deschamps qu'un, il est capable lui aussi de secouer les défenses non-stop pendant 90 minutes ou sur le temps de jeu qu'on lui donne. Mais en plus d'avoir, par rapport à Colomwany, et moi, je suis à peu près sûr qu'il a cette justesse technique, cette précision, ce côté clinique qui effectivement manque relativement à Randall Colomwany. Donc, il doit lui montrer qu'en fait, il est capable sur le registre de Colomwany de faire à peu près aussi bien, mais que sur le registre de tout ce qui est plus football, il est capable de faire mieux. Et c'est ça, ça va être ça son enjeu. Et effectivement, c'est lui le rival en quelque sorte. Notamment le jeu en appui qui servait beaucoup Kylian Mbappé quand Olivier Giroud était là, que Colomwany fait moins bien. Donc, ça, c'est peut-être un curseur sur lequel appuyer aussi. Hashtag Pivot Gang. Voilà. J'ai failli le dire. Moi, je pense qu'à court terme, Kittiké ne va pas forcément avoir sa chance. Je veux dire, le fait qu'il n'était pas dans la liste initiale de Deschamps veut dire beaucoup pour moi. Donc là, oui, il va avoir sa première sélection. Au moins, il sera verrouillé parce qu'à ce qu'il paraît, du côté du Cameroun, Igui ou Kittiké, je ne sais pas si vous avez vu la sortie du sélectionnaire. Marc Brice, incompréhensible. Mais il met une balle perdue. Il faut que tu expliques peut-être parce que... En conférence de presse, à la lance de la liste des lions indomptables, Marc Brice, le sélectionneur, explique qu'il ne veut pas de lui, il ne veut pas d'une vedette, qu'il a mis tout son argent pour essayer de jouer avec la France et qu'il n'a pas réussi. Bon, là, il semblerait que ce sera bon. Mais j'ai l'impression qu'il se fait un peu monter le bourrichon par les médias camerounais. On espérait peut-être qu'ils choisissent le Cameroun. Mais du coup, le joueur a dû démentir. Mais assez incompréhensible, cette sortie. On verra s'il effectue ses premières minutes sous le maillot bleu. Lui qui a déjà joué cinq fois quand même avec les Espoirs. Ou il est très bon. Qui avait marqué cinq buts. Exactement, il est très, très, très performant. Et ça compte. Quand il y a des changes, dans l'esprit de Didier Deschamps, le comportement et l'attitude avec les Espoirs comptent beaucoup. Ça avait pas mal servi Michael Olizé notamment, qui était arrivé plus vite peut-être que prévu chez les 1. On va s'arrêter là. Merci beaucoup. J'aime pas quand vous prononcez cette phrase. On a évidemment dépassé le timing prévu, comme d'habitude. Merci beaucoup David Papadou, Cédric Chapuis et Adrien Grange. Je suis ravie d'avoir relancé cette nouvelle saison de Big Five avec vous. Merci à Léa Laustique pour la réalisation. Léa, que je suis aussi très heureuse de t'avoir retrouvée. Et puis une pensée pour Baptiste Binet, qui a pris grand soin de Big Five pendant mon congé maternité. C'était important de le dire. Merci à vous. Merci de nous avoir écoutés. Vous pouvez retrouver tous les podcasts de l'équipe sur l'équipe.fr et sur toutes les plateformes de podcasts, et notamment Step Back en ce moment. Nos reporters vous font vivre au plus près le parcours de l'équipe de France à l'Euro de basket. Je vous retrouve jeudi prochain. Prenez soin de vous.

Key Points:

  1. Introduction to the Big Five podcast focused on European football.
  2. Discussion on the player Hugo Ekitikeh, recently recruited by Liverpool for 90 million euros.
  3. Analysis of Ekitikeh's qualities as a striker and his fit in Liverpool's tactics.
  4. Liverpool's strategy and spending in the transfer market.
  5. Ekitikeh's successful debut with Liverpool and his impact on the team's attacking play.

Summary:

The transcription introduces the Big Five podcast, discussing the upcoming season dedicated to European football. It focuses on Hugo Ekitikeh, a player recently signed by Liverpool for a significant fee. The text delves into Ekitikeh's qualities as a striker, his fit in Liverpool's tactics, and the reasons behind Liverpool's need to recruit him. It also covers Liverpool's transfer market strategy, including the significant spending on Ekitikeh and other players. Furthermore, it analyzes Ekitikeh's successful debut with Liverpool, highlighting his simplicity in play and ability to connect with other prolific attackers in the team. The text provides insights into Ekitikeh's performance, his partnership with other players like Florian Wirtz, and his impact on Liverpool's attacking dynamics.

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